lundi 26 novembre 2012

Projet Céline – phase 35


Tenía la impresión de que había estado ahí hasta muy tarde, en realidad solo hasta que el local se llenó de voces bulliciosas de gente que llegaba, se quitaba sus abrigos, se quitaba y sacudía sus gorros llenos de nieve y lo miraban a él, que estaba solo y borrado, solo y sin nada de tristeza, frío y sin nada de pesadumbre, recordaba que había encendido su pipa, que la había dejado humear en la mesa, en el platillo, mientras esperaba que viniera la camarera española a cobrarle lo consumido, sí, era española, la sintió hablar  español mientras se reía con alguien a sus espaldas, y él, entonces, cuando ella estuvo a su lado, le dio las gracias en español, lo que la marcó a ella con una sonrisa, una sonrisa, pensaba que podría haber llegado a ser su amiga, su querida, su pasajero eterno amor, había ido a un hotel, había pedido una habitación y al mismo tiempo una taza de café con leche y tostadas, cuando despertó, hacia la madrugada, en realidad, las cuatro y veinte de la mañana, al encender la luz se dio cuenta de que se había quedado dormido tal como se había tendido mientras marcaba el teléfono de la administración o del comedor, no se acordaba, para pedir su taza de café, con crema y pasteles, ahí estaban, sin tocarlos, ya fríos, ya espantosamente desagradables y ajenos a él, a lo que había hecho esa noche perdida, a lo que había tratado de hacer esa noche que solo ahora recordaba.

Traduction temporaire :
Il avait l’impression d’être resté jusque très tard,  en réalité seulement jusqu’à ce que le bar s'emplisse des voix bruyantes des gens qui arrivaient,  ôtaient leurs manteaux,  enlevaient et secouaient leurs bonnets couverts de neige,  et le regardaient,  seul et oublié,  seul et sans la moindre tristesse,  indifférent et sans le moindre regret ; il se rappelait avoir allumé sa pipe,  l’avoir laissée fumer sur la table,  dans la soucoupe,  tandis qu’il attendait que la serveuse espagnole vienne encaisser ses consommations ; oui,  elle était espagnole,  il l’avait entendue parler espagnol quand elle riait avec quelqu’un derrière lui ; raison pour laquelle,  une fois près de lui,  il l’avait remerciée en espagnol,  lui tirant un sourire ; il pensait qu’elle aurait pu devenir son amie,  sa maitresse,  son éphémère amour éternel. Il s’était rendu à un hôtel,  avait demandé une chambre et,  en même temps,  une tasse de café au lait avec des tartines ; quand il s’était réveillé,  plus ou moins à l’aube,  en fait à quatre heures vingt du matin,  il avait constaté,  en allumant la lumière,  qu’il s’était endormi dans la position exacte dans laquelle il s’était couché en composant le numéro de téléphone de la réception ou du réfectoire – il ne se rappelait plus – pour commander sa tasse de café,  avec de la crème et des gâteaux ; ils étaient là,  intacts,  froids,  à présent odieusement répugnants et étrangers à lui,  à ce qu’il avait fait au cours de cette nuit perdue,  à ce qu’il avait essayé de faire au cours de cette nuit,  dont il ne se rappelait que maintenant.

8 commentaires:

Unknown a dit…

Il avait l’impression d’être resté là jusqu’à très tard, en réalité, seulement jusqu’à ce que le bar se remplisse des voix bruyantes des gens qui arrivaient, ôtaient leurs manteaux, ôtaient et secouaient leurs bonnets couverts de neige et le regardaient lui, qui était seul et oublié, seul et sans l’ombre d’une tristesse, indifférent et sans l’ombre d’un ennui ; il se rappelait avoir allumé sa pipe, l’avoir laissée fumer sur la table, dans la soucoupe, tandis qu’il attendait que la serveuse espagnole vienne encaisser ce qu’il avait consommé, oui, elle était espagnole, il l’avait entendue parler espagnol alors qu’elle riait avec quelqu’un derrière lui, c’est pourquoi, quand elle était arrivée à ses côtés, il l’avait remerciée en espagnol, ce qui avait fait naître un sourire chez elle ; il pensait qu’elle aurait pu devenir son amie, sa maitresse, son éphémère amour éternel. Il était allé à un hôtel, il avait demandé une chambre et, en même temps, une tasse de café au lait avec du pain grillé ; quand il se réveilla, vers l’aube, en fait à quatre heures vingt du matin, il se rendit compte en allumant la lumière qu’il s’était endormi dans la position dans laquelle il s’était allongé au moment de composer le numéro de téléphone de la réception ou du réfectoire, il ne se rappelait plus, pour demander sa tasse de café, avec de la crème et des gâteaux ; ils étaient là, intacts, à présent froids, à présent odieusement répugnants et étrangers à lui, à ce qu’il avait fait au cours de cette nuit perdue, à ce qu’il avait essayé de faire cette nuit, dont il ne se rappelait que maintenant.

Tradabordo a dit…

Il avait l’impression d’être resté là [on peut supprimer ?] jusqu’à [« jusque » ?] très tard, en réalité, [à mon avis, cette virgule n'est pas utile] seulement jusqu’à ce que le bar se remplisse [ou « s'emplisse » ?] des voix bruyantes des gens qui arrivaient, ôtaient leurs manteaux, ôtaient [change ; la répétition n'apporte rien] et secouaient leurs bonnets couverts de neige [virgule ?] et le regardaient lui [on peut supprimer, non ?], qui était [pas besoin] seul et oublié, seul et sans l’ombre d’une tristesse [pas très bien choisi « ombre… » ; là, il vaut mieux que ce ne soit pas imagé], indifférent et sans l’ombre [idem] d’un [?] ennui [FS ?] ;

Unknown a dit…

Il avait l’impression d’être resté jusque très tard, en réalité seulement jusqu’à ce que le bar s'emplisse des voix bruyantes des gens qui arrivaient, ôtaient leurs manteaux, enlevaient et secouaient leurs bonnets couverts de neige, et le regardaient, seul et oublié, seul et sans la moindre tristesse, indifférent et sans le moindre chagrin ; il se rappelait avoir allumé sa pipe, l’avoir laissée fumer sur la table, dans la soucoupe, tandis qu’il attendait que la serveuse espagnole vienne encaisser ce qu’il avait consommé, oui, elle était espagnole, il l’avait entendue parler espagnol alors qu’elle riait avec quelqu’un derrière lui, c’est pourquoi, quand elle était arrivée à ses côtés, il l’avait remerciée en espagnol, ce qui avait fait naître un sourire chez elle ; il pensait qu’elle aurait pu devenir son amie, sa maitresse, son éphémère amour éternel. Il était allé à un hôtel, il avait demandé une chambre et, en même temps, une tasse de café au lait avec du pain grillé ; quand il se réveilla, vers l’aube, en fait à quatre heures vingt du matin, il se rendit compte en allumant la lumière qu’il s’était endormi dans la position dans laquelle il s’était allongé au moment de composer le numéro de téléphone de la réception ou du réfectoire, il ne se rappelait plus, pour demander sa tasse de café, avec de la crème et des gâteaux ; ils étaient là, intacts, à présent froids, à présent odieusement répugnants et étrangers à lui, à ce qu’il avait fait au cours de cette nuit perdue, à ce qu’il avait essayé de faire cette nuit, dont il ne se rappelait que maintenant.

Tradabordo a dit…

Il avait l’impression d’être resté jusque très tard, en réalité seulement jusqu’à ce que le bar s'emplisse des voix bruyantes des gens qui arrivaient, ôtaient leurs manteaux, enlevaient et secouaient leurs bonnets couverts de neige, et le regardaient, seul et oublié, seul et sans la moindre tristesse, indifférent et sans le moindre chagrin [c'est « chagrin » ou « regret » ? Vérifie] ; il se rappelait avoir allumé sa pipe, l’avoir laissée fumer sur la table, dans la soucoupe, tandis qu’il attendait que la serveuse espagnole vienne encaisser ce qu’il avait consommé [tu devrais adapter un peu], [point-virgule ?] oui, elle était espagnole, il l’avait entendue parler espagnol alors qu’elle [« quand elle »] riait avec quelqu’un derrière lui, [point-virgule ?] c’est pourquoi [ou « raison pour laquelle »], quand elle était arrivée à ses côtés [« une fois près de lui »], il l’avait remerciée en espagnol, ce qui [mets un substantif récapitulatif à la place de « ce qui »] avait fait naître [passer par « tirer »] un sourire chez elle ; il pensait qu’elle aurait pu devenir son amie, sa maitresse, son éphémère amour éternel. Il était allé [avec « se rendre » ?] à un hôtel, il [on supprime « il » ?] avait demandé une chambre et, en même temps, une tasse de café au lait avec du pain grillé [ou « tartines » ?] ; quand il se réveilla [ou PQP ??????], vers [« plus ou moins » ?] l’aube, en fait à quatre heures vingt du matin, il se rendit [idem ; je m'interroge sur le temps] compte [virgule ?] en allumant la lumière [virgule ?] qu’il s’était endormi dans la position [cheville « exacte » ; pour mettre un peu de « liant »] dans laquelle il s’était allongé [« couché » ?] au moment de composer [avec un gérondif ; pour le coup, c'est adapté] le numéro de téléphone de la réception ou du réfectoire, il ne se rappelait plus, pour demander [une idée pour ne pas répéter] sa tasse de café, avec de la crème et des gâteaux ; ils étaient là, intacts, à présent [nécessaire ?] froids, à présent odieusement répugnants et étrangers à lui, à ce qu’il avait fait au cours de cette nuit perdue, à ce qu’il avait essayé de faire [répète « au cours »] cette nuit, [tiret ?] dont il ne se rappelait que maintenant.

Unknown a dit…

Il avait l’impression d’être resté jusque très tard, en réalité seulement jusqu’à ce que le bar s'emplisse des voix bruyantes des gens qui arrivaient, ôtaient leurs manteaux, enlevaient et secouaient leurs bonnets couverts de neige, et le regardaient, seul et oublié, seul et sans la moindre tristesse, indifférent et sans le moindre regret ; il se rappelait avoir allumé sa pipe, l’avoir laissée fumer sur la table, dans la soucoupe, tandis qu’il attendait que la serveuse espagnole vienne encaisser ses consommations ; oui, elle était espagnole, il l’avait entendue parler espagnol quand elle riait avec quelqu’un derrière lui ; raison pour laquelle, une fois près de lui, il l’avait remerciée en espagnol, lui tirant un sourire ; il pensait qu’elle aurait pu devenir son amie, sa maitresse, son éphémère amour éternel. Il s’était rendu à un hôtel, avait demandé une chambre et, en même temps, une tasse de café au lait avec des tartines ; quand il s’était réveillé, plus ou moins à l’aube, en fait à quatre heures vingt du matin, il s’était rendu compte, en allumant la lumière, qu’il s’était endormi dans la position exacte dans laquelle il s’était couché en composant le numéro de téléphone de la réception ou du réfectoire, il ne se rappelait plus, pour commander sa tasse de café, avec de la crème et des gâteaux ; ils étaient là, intacts, froids, à présent odieusement répugnants et étrangers à lui, à ce qu’il avait fait au cours de cette nuit perdue, à ce qu’il avait essayé de faire au cours de cette nuit, dont il ne se rappelait que maintenant .

Tradabordo a dit…

Il avait l’impression d’être resté jusque très tard, en réalité seulement jusqu’à ce que le bar s'emplisse des voix bruyantes des gens qui arrivaient, ôtaient leurs manteaux, enlevaient et secouaient leurs bonnets couverts de neige, et le regardaient, seul et oublié, seul et sans la moindre tristesse, indifférent et sans le moindre regret ; il se rappelait avoir allumé sa pipe, l’avoir laissée fumer sur la table, dans la soucoupe, tandis qu’il attendait que la serveuse espagnole vienne encaisser ses consommations [un doute : est-ce que c'est juste ce que tu as bu ou également ce que tu as mangé ? Vérifie] ; oui, elle était espagnole, il l’avait entendue parler espagnol quand elle riait avec quelqu’un derrière lui ; raison pour laquelle, une fois près de lui, il l’avait remerciée en espagnol, lui tirant un sourire ; il pensait qu’elle aurait pu devenir son amie, sa maitresse, son éphémère amour éternel. Il s’était rendu à un hôtel, avait demandé une chambre et, en même temps, une tasse de café au lait avec des tartines ; quand il s’était réveillé, plus ou moins à l’aube, en fait à quatre heures vingt du matin, il s’était rendu [tu as « rendu » juste avant ; essaie de régler le pb] compte, en allumant la lumière, qu’il s’était endormi dans la position exacte dans laquelle il s’était couché en composant le numéro de téléphone de la réception ou du réfectoire, il ne se rappelait plus (ce petit bout entre tirets ?, pour commander sa tasse de café, avec de la crème et des gâteaux ; ils étaient là, intacts, froids, à présent odieusement répugnants et étrangers à lui, à ce qu’il avait fait au cours de cette nuit perdue, à ce qu’il avait essayé de faire au cours de cette nuit, dont il ne se rappelait que maintenant.

Unknown a dit…

Il avait l’impression d’être resté jusque très tard, en réalité seulement jusqu’à ce que le bar s'emplisse des voix bruyantes des gens qui arrivaient, ôtaient leurs manteaux, enlevaient et secouaient leurs bonnets couverts de neige, et le regardaient, seul et oublié, seul et sans la moindre tristesse, indifférent et sans le moindre regret ; il se rappelait avoir allumé sa pipe, l’avoir laissée fumer sur la table, dans la soucoupe, tandis qu’il attendait que la serveuse espagnole vienne encaisser ses consommations ; oui, elle était espagnole, il l’avait entendue parler espagnol quand elle riait avec quelqu’un derrière lui ; raison pour laquelle, une fois près de lui, il l’avait remerciée en espagnol, lui tirant un sourire ; il pensait qu’elle aurait pu devenir son amie, sa maitresse, son éphémère amour éternel. Il s’était rendu à un hôtel, avait demandé une chambre et, en même temps, une tasse de café au lait avec des tartines ; quand il s’était réveillé, plus ou moins à l’aube, en fait à quatre heures vingt du matin, il avait constaté, en allumant la lumière, qu’il s’était endormi dans la position exacte dans laquelle il s’était couché en composant le numéro de téléphone de la réception ou du réfectoire – il ne se rappelait plus – pour commander sa tasse de café, avec de la crème et des gâteaux ; ils étaient là, intacts, froids, à présent odieusement répugnants et étrangers à lui, à ce qu’il avait fait au cours de cette nuit perdue, à ce qu’il avait essayé de faire au cours de cette nuit, dont il ne se rappelait que maintenant.

« consommations » peut bien être employé pour les deux.

Tradabordo a dit…

Il avait l’impression d’être resté jusque très tard, en réalité seulement jusqu’à ce que le bar s'emplisse des voix bruyantes des gens qui arrivaient, ôtaient leurs manteaux, enlevaient et secouaient leurs bonnets couverts de neige, et le regardaient, seul et oublié, seul et sans la moindre tristesse, indifférent et sans le moindre regret ; il se rappelait avoir allumé sa pipe, l’avoir laissée fumer sur la table, dans la soucoupe, tandis qu’il attendait que la serveuse espagnole vienne encaisser ses consommations ; oui, elle était espagnole, il l’avait entendue parler espagnol quand elle riait avec quelqu’un derrière lui ; raison pour laquelle, une fois près de lui, il l’avait remerciée en espagnol, lui tirant un sourire ; il pensait qu’elle aurait pu devenir son amie, sa maitresse, son éphémère amour éternel. Il s’était rendu à un hôtel, avait demandé une chambre et, en même temps, une tasse de café au lait avec des tartines ; quand il s’était réveillé, plus ou moins à l’aube, en fait à quatre heures vingt du matin, il avait constaté, en allumant la lumière, qu’il s’était endormi dans la position exacte dans laquelle il s’était couché en composant le numéro de téléphone de la réception ou du réfectoire – il ne se rappelait plus – pour commander sa tasse de café, avec de la crème et des gâteaux ; ils étaient là, intacts, froids, à présent odieusement répugnants et étrangers à lui, à ce qu’il avait fait au cours de cette nuit perdue, à ce qu’il avait essayé de faire au cours de cette nuit, dont il ne se rappelait que maintenant.

OK.