jeudi 30 juin 2016

Projet Camille / Angélique 3 – phrases 168-186

Ves la claridad entrando por la escotilla superior. Y también ves cómo se cierra lentamente. Si no te das prisa te quedarás dentro. Todos los demás accesos están bloqueados por la enredadera. Podrías quedarte atrapada durante días, quién sabe si semanas, hasta que lograras despejar cualquiera de ellos. Y todo ese tiempo tendrías que vivir cerca de ese gato.
Con un grito medio ahogado empujas con furia. Aunque te parezca increíble, era sólo el viento lo que movía la escotilla. Se abre y te escupe al exterior, sobre el estabilizador.
La brisa acaricia tu rostro. Cierras detrás. Nada ha salido. Nada se oye dentro ya. Ni en tu cabeza (o eso te parece). Exhalas todo el aire acumulado. Tu corazón te castiga el pecho demasiado deprisa y fuerte.
No te quedes más. Ve a tu nave. Descansa. Los días son cortos en Límite-E y
(no tienes espejos)
pronto la oscuridad invadirá esta parte del planeta.

Traduction temporaire :
Tu vois la clarté entrer par l'écoutille supérieure. Tu la vois aussi se fermer lentement. Si tu ne te dépêches pas, tu resteras à l'intérieur. Tous les autres accès sont bloqués à cause de la plante grimpante. Tu pourrais être piégée durant des jours, qui sait, peut-être des semaines, jusqu'à ce que tu réussisses à dégager n'importe laquelle d'entre elles. Et tout ce temps, tu devras vivre près de ce chat. Avec un cri à moitié étouffé, tu pousses furieusement. Même si ça te paraît incroyable, c'était seulement le vent qui déplaçait l'écoutille. Elle s'ouvre et te crache à l'extérieur, sur le stabilisateur.
La brise caresse ton visage. Tu fermes derrière toi. Rien n'est sorti. On n'entend plus rien à l'intérieur. Ni dans ta tête (ou tu en a l'impression). Tu exhales tout l'air accumulé. Ton cœur frappe ta poitrine très vite et fort.
Ne t'éternise pas. Va à ton vaisseau. Repose-toi. Les jours sont courts sur Limite-E et
(tu n'as pas de miroir)
rapidement l'obscurité envahira cette partie de la planète.

Projet Camille / Angélique 3 – phrases 155-167

—Ya me he dado cuenta. ¿Por qué...? —contestas, nerviosa.
(no hay espejos, no hay espejos, no hay espejos, no hay espejos, no...)
—¡Calla! —gritas, apartándote del animal. No sabes cómo, pero el pánico te ha invadido de repente como un relámpago. Oleadas de angustia golpean tu cabeza al mismo ritmo de las insistentes afirmaciones del gato, que no se detienen. Te levantas. Tus pies tropiezan con algo blando en el suelo y te hacen resbalar y caer. Te golpeas contra los restos de lo que fue una vez un fusil esterilizador. No quieres quedarte allí. Quieres salir. Te vuelves a levantar y corres por el pasillo metálico, imaginando cómo dos ojos ambarinos brillan tras de ti enmarcados en una negrura inimaginable, persiguiéndote.
No vuelves la cabeza.
(me llamo Nabucod...)

Traduction temporaire :
— Je m'en suis déjà rendu compte. Pourquoi… ? réponds-tu nerveusement.
(il n'y a pas de miroir, il n'y a pas de miroir, il n'y a pas de miroir, il n'y a pas de miroir, il n'y a pas…)
— Tais-toi ! hurles-tu, en t'écartant de l'animal. Tu ne sais pas comment, mais la panique t'a envahie d'un coup, comme un éclair. Des vagues de panique frappent ta tête en même temps que les affirmations insistantes du chat, qui ne s'arrêtent pas. Tu te lèves. Tes pieds heurtent quelque chose de mou au sol et te font glisser puis tomber. Tu te cognes contre les restes de ce qui fut une fois un fusil stérilisant. Tu ne souhaites pas rester là. Tu te relèves et tu cours à travers le couloir métallique, imaginant comme les deux yeux ambrés brillent derrière toi, encadrés dans une noirceur inimaginable, te poursuivant.
Tu ne relèves pas la tête.
(je m'appelle Nabuchod…)

Projet Elena 13 – phrase 55 B

al igual que las frecuencias alborotadas de la radio que escuchaba papá nel sótano, cuando volvía de su trabajo de cocinero nel voluntariado duna iglesia, una radio que captaba frecuencias lejanas, frecuencias de Munro que hablaban dun mundo medroso mas estable, frecuencias de Sangaì que hablaban de multitudes inquietas que solo vivían pa comprar pese a la espalda rota de tanto trabajo, de tanto festejo, frecuencias de la India y de Tailandia que mencionaban una inundación que desaparecía ciudades, una inundación feliz que redibujaba el mapa del globo, frecuencias dotros planetas, frecuencias de Alba que hablaban de los cristales por los cuales bien valía un viaje interplanetario, cristales que te permitían ver a los guardianes nel cielo-de-arriba, frecuencias de Jaelle que planeaba la invasión si es que antes no lo hacíamos nos.

Traduction temporaire :
comme le tintamarre des fréquences de la radio qu'au retour de son travail de cuisinier volontaire dans une église, papa écoutait au sous-sol, une radio qui captait des fréquences lointaines, des fréquences de Munro parlant d'un monde timoré plus stable, des fréquences de Sangaì qui évoquaient des foules inquiètes, passant leur temps à faire des achats malgré leurs dos cassés à force de travailler et de faire la fête, des fréquences de l'Inde et de la Thaïlande, faisant référence à une inondation qui engloutissait des villes, une inondation bienvenue qui redessinait la carte du globe, des fréquences d'autres planètes, des fréquences d'Alba annonçant le prix en cristaux d'un voyage interplanétaire, des cristaux qui permettraient de voir les gardiens du-ciel-d'en-haut, des fréquences de Jaelle planifiant l'invasion, si nous n’agissions pas avant eux.

Projet Justine / Marion – phrases 268-274

La gente seguía llegando y se acomodaba como podía, porque el espacio era relativamente chico. Traían con ellos la humedad de la lluvia que se evaporaba y hacía chorrear a las paredes. Algunos de los recién llegados empezaron a cantar pero a Verónica le costaba verlos porque ya no quedaba espacio, la empujaban, y en un empujón demasiado fuerte perdió de vista a los Domínguez. Empezó a transpirar: se dio cuenta de que tenía miedo. El coro cantaba pero la melodía era extraña, nerviosa, y no podía entender una palabra de la letra. Estaba segura de que no era una de las canciones del día anterior. Era una música horrible, repetitiva, y se escuchaban gritos.

Traduction temporaire :
Les gens continuaient d’affluer et s’installaient tant bien que mal à cause de l’exiguïté de l’endroit. Ils apportaient avec eux l’humidité de la pluie qui s’évaporait, faisant ruisseler les murs. Une poignée des derniers arrivés se mit à chanter, mais Verónica avait du mal à les voir parce qu'il n’y avait plus de place, on la poussait et dans une trop forte bousculade, elle perdit les Domínguez de vue. Elle commença à transpirer : elle se rendit compte qu’elle avait peur. Le chœur chantait, mais la mélodie était étrange, nerveuse, elle ne comprenait pas un mot des paroles. Elle était certaine que ce n’était pas un des morceaux de la veille. Il s’agissait d’une musique horrible, répétitive, et on entendait des cris.

Projet Justine / Marion – phrases 257-267

Al despertar, Verónica ya había olvidado los detalles de la pesadilla. Recordaba, sí, una pesadilla. Unos golpes en la ventana. Estaba triste. Nada más. No habló mucho durante el desayuno ni en el auto, pero todos iban callados. Llovía y parecía que, más tarde, podía desatarse una verdadera tormenta de verano. El bautismo se hacía en la parte de atrás de la iglesia. No había demasiada gente; unas cincuenta personas, todas rodeando un piletón blanco. La mitad de las personas vestían túnicas blancas, estaban descalzas y, en el caso de las mujeres, llevaban el pelo suelto. El pastor, con la Biblia en la mano, caminaba sobre una plataforma y nombraba a quienes se sumergían en la bañera; no era un bautismo como el de los bebés en las iglesias que Verónica conocía: los fieles se metían por completo en el agua, hundían la cabeza y el cabello largo de las mujeres quedaba flotando alrededor de sus cabezas como moluscos velludos.

Traduction temporaire :
À son réveil, Verónica avait oublié les détails de son cauchemar. Elle se souvenait néanmoins en avoir fait un. Des coups contre la fenêtre. Elle était triste. Rien d’autre. Elle ne fut ni très loquace au petit-déjeuner, ni dans la voiture, mais ils se taisaient tous. Il pleuvait, et il semblait que plus tard, un véritable orage d’été pouvait éclater. Le baptême avait lieu à l’arrière de l’église. Il n’y avait pas trop de monde ; une cinquantaine de personnes regroupées autour d’un gros bassin blanc. La moitié en tuniques blanches, pieds nus, cheveux lâchés pour les femmes. La bible à la main, le pasteur marchait sur une plateforme et prononçait le prénom de ceux qui s'immergeaient dans la baignoire ; pas un baptême comme celui des bébés dans les églises que Verónica connaissait : non, là, les fidèles s’immergeaient totalement, mettant même la tête sous l’eau, et les longues chevelures des femmes flottaient autour de leurs têtes tels des mollusques velus.

Projet Justine / Déborah / Julie – phrases 606-613

En realidad no sabemos si oímos toda esa larga explicación, pero sí lo fundamental. Sin pensarlo salimos corriendo escaleras abajo, a través de la recepción, por el sendero flanqueado por frondosas palmeras transgénicas, hacia la playa, la misma donde habíamos amado por primera vez. Pero ahora todas esas remembranzas, esas imágenes y sensaciones, se teñían de angustia y desilusión. No queríamos recordar, no queríamos verla ni saber nada más de ella y de lo que había pasado entre nosotros. Y sin embargo corríamos directamente hacia donde sabíamos que la encontraríamos.
Y sí, ella estaba allí. Junto a Carl, cuyos brazos la rodeaban, mientras la besuqueaba y manoseaba sin ningún pudor. Dudamos por un instante pero no pudimos evitar aproximarnos con el rostro contraído y lágrimas deslizándose por nuestras mejillas.

Traduction temporaire :
En réalité, nous ne savons pas si nous entendîmes cette longue explication en entier, mais nous en saisîmes l'essentiel. Sans réfléchir, nous sortîmes en courant, dévalâmes les escaliers, avançâmes à travers la réception, sur le sentier flanqué de luxuriants palmiers transgéniques, en direction de la plage où nous avions aimé pour la première fois. Sauf que toutes ces réminiscences, ces images, ces sensations se mâtinaient à présent d'angoisse et de désillusion. Nous ne voulions pas nous souvenir, nous ne voulions ni la voir, ni rien savoir d'elle ou de ce qui s'était passé entre nous. Pourtant, nous foncions tout droit là où nous étions sûrs de la trouver. Et elle y était bel et bien. Auprès de Carl, qui l'entourait de ses bras, la bécotait et la tripotait sans la moindre pudeur. Nous hésitâmes un instant, mais ne résistâmes pas à nous approcher, le visage fermé et les larmes roulant sur nos joues.

Projet Justine / Déborah / Julie – phrases 591-605

—José Luis, ¿no le has dicho? —interrumpió la mujer con cierta molestia.
—Bueno, no. Me pidieron que no le dijera. Al menos hasta que terminara la prueba. Pero supongo que ya da lo mismo —se detuvo nuestro padre, como recordando que estábamos presentes—. Lo siento, muchacho.
—¿De qué estás hablando? —volvimos a preguntar cada vez más inquietos y confundidos.
—La chica… cómo la llamaste ¿Estela? Sí, ella, hijo, es una robot. Un cyborg, más bien. Un prototipo de un nuevo producto de la compañía. Un cuerpo de carne con un cerebro de computadora, si me entiendes. Muy pronto la clonaremos y haremos miles de copias de ella y te aseguro que se venderán muy bien. Ahora, si te apuras y no me haces más problemas te juro que apenas salgan te compraré tu propia Estela. Pero ahora necesito que nos vayamos, ya…

Traduction temporaire :
— José Luis, tu ne lui as pas parler ? interrompit la femme, un peu gênée.
— Non. J'en avais reçu l'ordre. Au moins jusqu'à la fin du test. Mais je suppose que maintenant, cela leur est égal… Comme s'il se rappelait notre présence, notre père n'en dit pas plus. Désolé, fiston.
— Qu'est-ce que tu racontes ? répétâmes-nous, de plus en plus inquiets et perdus.
— Cette fille, là… comment tu l'appelles, déjà ? Estela, c'est ça ? Eh bien, il s'agit d'un robot. Un cyborg, plus précisément. Le prototype d'un nouveau produit de la compagnie. Un corps de chair et un ordinateur en guise de cerveau, tu me suis ? On la clonera très prochainement, on en reproduira des milliers de copies. Je t'assure qu'elle se vendront très bien. Maintenant, si tu te dépêches et que tu ne me causes plus d'ennuis, je te jure que quand elles seront sur le marché, je t'achèterai ton Estela à toi. Mais là, il faut vraiment qu'on y aille, allez…

Projet Justine / Elena – texte 37

Retrato de mujer con vértigo

Le atrajo la cornisa por ese color naranja brillante con el que está pintada, como si un rayo de sol bordeara el edificio. Un rayo de sol que la aparta de él y su ira sin justificaciones, de él y sus golpes.
—Se te ve muy bien —la saludan los vecinos desde la calle, alzando la voz sobre el estrépito del tránsito, varios metros más abajo. La mentira sale rápido y permite que se alejen con premura a ocuparse de lo que en verdad les importa.
Cada vez son más las palomas que, sucias, voraces, vuelan en círculos lentos alrededor de su cabeza.

Traduction temporaire :

Portrait de femme ayant le vertige

Il a été attiré par cette corniche et par l'éclatant orange de sa peinture, comme si un rayon de soleil bordait l'édifice. Un rayon de soleil qui l'éloigne de lui et de sa colère injustifiée, de lui et de ses coups.
— Tu as l'air d'aller bien, lui lancent ses voisins lorsqu’ils la saluent depuis la rue, en haussant la voix pour dominer le vacarme du trafic, quelques mètres plus bas. Leur mensonge fuse et leur permet de promptement retourner aux occupations qui les intéressent vraiment. De plus en plus nombreux, des pigeons sales et voraces tournent lentement en cercle autour de sa tête.

Projet Justine / Elena – texte 36

Grandes aspiraciones

Coloca el plano de la ciudad sobre un eje de coordenadas cartesianas, señala la ubicación de su pieza y sobre ese punto calcula la tangente. Así es como obtiene el número de notas precisas para tocar en la flauta. Lo hace, y las pulgas de su colchón se van para no volver. Sonríe, la prueba piloto ha sido exitosa.

Traduction temporaire :
Grandes aspirations

Placer le plan de la ville sur un axe de coordonnées cartésiennes lui permet de trouver l'emplacement de sa chambre et de calculer la tangente à partir de ce point. Voilà comment obtenir le nombre exact de notes pour jouer de la flûte. Ce faisant, les puces de son matelas s'en vont et ne reviendront plus. Son sourire prouve que l'essai à été une réussite.

Projet Chloé T. 3 – phrases 238-251

–No. Me dijo que nunca lloraba por alguien que no quería, y ella realmente odiaba a su madre; pero si le hacían algo malo y era alguien que de verdad quería, sí lloraba.
–Extraña, recontra extraña esa flaca.
–Sí, pues…
–¿Por qué lo haces? ¿Por qué estás a mi lado? ¿Por qué me defendiste? ¿Por qué me estás besando ahora? –dijo Aleh mirándome con esa magia de sus ojos claros– Nada de esto nos hará felices.
–Al menos nos dará la sensación de serlo –le dije–. De que podemos sentir amor… yo seré el rey y tú serás la reina… ¡Podemos ser héroes, al menos por un día!
–Bien dicho –dice Iosú– ¿y qué pasó?
–Nos besamos con cariño –dice Jualma–, sintiendo el calor de nuestros cuerpos en esa noche fría… Íbamos muy bien, hasta que de pronto todo se puso negro en la ciudad y una explosión lejana nos separó.

Traduction temporaire :
— Non. Elle m’a confié qu’elle ne pleurait jamais à cause de quelqu’un qu’elle n’aimait pas or, elle détestait vraiment sa mère. Mais si on lui faisait du mal et qu’il s’agissait d’une personne qu’elle aimait réellement, alors là, oui, elle pleurait.
— Bizarre, archibizarre, cette nana.
— Ouais, et donc…
— Pourquoi tu fais ça ? Pourquoi t’es avec moi ? Pourquoi tu m’as défendue ? Pourquoi tu m’embrasses, là, maintenant ? m’a demandé Aleh, avec de la magie dans ses yeux clairs. Rien de tout ça nous rendra heureux.
— Ça nous donnera au moins l’impression de l’être, ai-je répondu. De pouvoir ressentir de l’amour… je serai le roi, et toi la reine… On peut être des héros, ne serait-ce que pour un jour !
— Bien tourné, jugea Iosú. Et qu’est-ce qu’il s’est passé ?
— On s’est embrassés tendrement, répond Jualma. On sentait la chaleur de nos corps dans cette nuit froide… On était bien. Jusqu’à ce que, d’un coup, toute la ville soit plongée dans le noir et qu’une explosion au loin nous sépare.

Projet Pauline – phrases 147-162

Permaneció todo el día en cama. El mucamo hizo pasar a dos o tres amigos que fueron a saludarlo; también llegaron algunos regalos. A las nueve de la noche aquél se retiró, después de solicitarle permiso para ir al cinematógrafo. Adhemar le sugirió que dejara la puerta entreabierta, por si aún llegaba algún amigo. Media hora después sintió unos golpes y un mensajero entró sin esperar contestación. Estaba curvado por un paquete de gran peso, que dejó en la mesa del hall. Luego avanzó hasta la cama y le entregó una carta y se retiró. En la habitación próxima el paquete era una sombra oscura. Doblegado por el dolor, sin poder incorporarse, Adhemar abrió la carta y sacó una tarjeta. Nunca había leído este nombre. Sí; lo había leído: ¡la noche del casamiento de su sobrino, en la tarjeta que acompañaba al busto! Con ansiedad, estiró el brazo y tomó el teléfono. Acercó el auricular a su oído; estaba desconectado. Hizo dolorosamente, vanamente, un nuevo esfuerzo para incorporarse. Una opresión creciente, como una marea, le llenó el pecho y subió, subió. Bajo el arco del hall la oscuridad se extendió como café derramado y avanzó en la habitación.

Traduction temporaire :
Il resta toute la journée au lit. Son domestique fit entrer deux ou trois amis venus le saluer ; quelques cadeaux arrivèrent aussi. À neuf heures du soir, ce dernier se retira après lui avoir demandé la permission d'aller au cinéma. Adhemar lui suggéra de laisser la porte entrouverte, au cas où un ami passerait. Une demi-heure plus tard, il entendit frapper et un coursier entra sans attendre de réponse. Il croulait sous le poids d'un gros paquet qu'il déposa sur la table dans le hall. Puis il s'avança jusqu'au lit, lui tendit une enveloppe et s'en alla. Dans la pièce voisine, le paquet formait une silhouette sombre. Tordu de douleur, ne pouvant l'atteindre, Adhemar ouvrit l'enveloppe et en sortit une carte. Il ne connaissait pas ce nom. Si, il l'avait déjà lu : le soir du mariage de son neveu, sur le carton qui accompagnait le buste ! Fébrile, il tendit le bras et prit le téléphone. Il approcha le combiné de son oreille ; la ligne était coupée. Il fit douloureusement un nouvel effort pour l'atteindre, en vain. Une oppression croissante lui envahissait la poitrine, comme une vague, et augmentait, augmentait. L'obscurité s'étendait sous l'arche du hall, semblable à du café renversé, et avançait dans la pièce.

Projet Justine / Marion – phrases 251-256

Verónica empezó a llorar, quiso volver a tocarlo, pero su hermano retrocedió y se fundió en la pared detrás de los rosales. Ella se arrodilló sobre el pasto y se golpeó la cabeza para despertarse, se tiró del pelo, intentó gritar otra vez y, por fin, despertó.
Mariela seguía durmiendo en la cama de enfrente, ahora totalmente tapada por la sábana. El vidrio de la ventana estaba cubierto por las cortinas. Verónica intentó volver a dormirse. Sentía mucha más tristeza que miedo y tenía los pies muy fríos, como si hubiera caminado toda la noche por sobre una pista de hielo.

***

Traduction temporaire :

Verónica éclata en sanglots, chercha de nouveau à le toucher, mais son frère recula et se fondit dans le mur, derrière les rosiers. Elle, elle s'agenouilla dans l’herbe et se frappa la tête pour se réveiller, se tira les cheveux, cria de plus belle, et s’éveilla enfin.

Dans le lit d’en face, Mariela dormait encore, cette fois entièrement sous son drap. Le carreau de la fenêtre était couvert par les rideaux. Verónica tenta de se rendormir. Elle ressentait bien plus de tristesse que de peur et avait les pieds glacés, comme si elle avait marché toute la nuit sur une patinoire.

Projet Justine / Déborah / Julie – phrases 579-590

—Quiero ver a Estela —le dijimos a nuestro padre sin entender de qué estaba hablando—. Déjame despedirme.
—No hay tiempo para eso, Luis Javier. Y ya te dije, no te preocupes más por eso —respondió mientras recogía apresuradamente nuestras pertenencias. Su novia esperaba en la puerta de la habitación.
—No puedes hacerme esto. Déjame despedirme, por lo menos —insistimos.
—Déjate de tonterías. Te prometo que apenas salgan a la venta te compraré una. Pero ahora necesito que nos vayamos de inmediato.
—¿Que me comprarás qué? ¿De qué estás hablando? —le preguntamos, desconcertados por tan absurdo comentario.

Traduction temporaire :
— Je veux voir Estela, suppliai-je mon père sans comprendre de quoi il parlait. Laisse-moi lui dire au revoir.
— On n'a pas le temps, Luis Javier. Je t'ai déjà expliqué, ne t'en fais pas pour ça, répondit-il en ramassant mes affaires à la hâte. Sa fiancée attendait à la porte.
— Tu peux pas me faire ça, laisse-moi au moins lui dire au revoir, insistâmes-nous.
— Cesse tes enfantillages ! Je te promets que dès qu'elles seront en vente, je t'en achèterai une. Pour l'heure, il faut qu'on parte immédiatement.
Déconcerté par un commentaire aussi absurde, je lui demandai :
— Tu m'achèteras quoi ? Qu'est-ce que tu racontes ?

mercredi 29 juin 2016

Projet Annelise 3 – phrases 78-81

-Usted se interesa por el asunto. Llévelas no más caballero... Eso sí, con cargo de devolución -me dijo, moviendo de arriba a abajo la cabeza al pronunciar las últimas palabras y enseñándome gozosamente sus dientes amarillos.
Agradecí infinitamente, guardándome las fotografías.
-Y dígame usted, señor Comisario, ¿no podría recordar alguna seña particular del difunto, algún dato que pudiera revelar algo?

Traduction temporaire :
— Puisque le sujet vous intéresse, allez-y, prenez-les monsieur... Par contre, il faudra me les rendre, me dit-il, en hochant la tête en même temps qu’il terminait sa phrase et me montrait joyeusement ses dents jaunes.
Je l’ai remercié infiniment, et j’ai rangé les photographies.
— Et dites-moi, monsieur le Commissaire, ne pourriez-vous pas vous souvenir d’un signe particulier du défunt, n’importe quel renseignement qui pourrait être révélateur ?

Projet Camille / Angélique 3 – phrases 137-154

No puedes creerlo. Te agachas y acercas la cabeza a la suya. Te sigue con la penetrante mirada. Aunque es absurdo, deberás intentarlo, y te aseguro que será pronto. Sólo unos segundos mirándole, perdiéndote en las estrías anaranjadas de sus iris de cárabe.
Finalmente, tal y como dije, le hablas.
—Hola.
Es la única tontería que se te ocurre. No eres ummana, sino canori, los únicos que se atreven a explorar alejándose de la seguridad de sus hogares en Umma. Y, como eres canori, no puedes compartir pensamientos con nadie, sólo hablar.
Te sientes extremadamente ridícula hablándole a un gato. Te alegras de estar sola. Por supuesto, te arrepentirás de eso más tarde.
(Hola, me llamo Nabucodonosor)
Crees haber escuchado antes el mismo pensamiento.
Ahora lo escuchas más claro.
Evidentemente, sabes que es el gato quién te habla.
(no hay espejos)

Traduction temporaire :
Tu n'arrives pas à y croire. Tu t'accroupis et tu approches la tête de la sienne. Il te suit d'un regard pénétrant. Bien que ce soit absurde, tu devras essayer, et je t'assure que ce sera bientôt. Tu le regardes seulement quelques secondes, te perdant dans les stries orangées de ses iris ambrés.
Finalement, tel que je le disais, tu lui parles.
— Bonjour.
C'est la seule bêtise qui te vient à l'esprit. Tu n'es pas une ummana, mais une canori, les seuls qui osent explorer en s'éloignant de la sécurité de leurs foyers, à Umma. Et, comme tu es une canori, tu ne peux partager tes pensées avec personne, seulement parler.
Tu te sens extrêmement ridicule de parler à un chat. Tu te réjouis d'être seule. Naturellement, tu le regretteras plus tard.
(Bonjour je m'appelle Nabuchodonosor)
Tu crois avoir entendu la même pensée auparavant.
Maintenant, tu la perçois plus clairement.
Évidemment, tu sais que c'est le chat qui te parle.
(il n'y a pas de miroir)

Projet Justine / Marion – phrases 235-250

Martín la guio hasta los rosales secos. Los perros dormían inquietos, gimiendo. Verónica quiso tocar el brazo de Martín pero no pudo. Como si su hermano estuviera hecho de humo. No le gustaba ese sueño, ahora. Estaba a punto de llorar. Los ojos de su hermano parecían cansados y reflejaban la luna. De noche, tenía los labios y las manos más azules que nunca.
—No vayas. No vayas. Engañoso es el corazón más que todas las cosas, y perverso; ¿quién puede conocerlo?
—¿Que no vaya adónde? Martín, mamá te extraña mucho.
Su hermano la miró con paciencia, con ternura.
—Recordá lo que acabo de decirte. Hay cosas peores que la muerte.

Traduction temporaire :
Martín la guida jusqu’aux rosiers desséchés. Inquiets, les chiens dormaient en gémissant. Verónica voulut lui toucher le bras, peine perdue. Comme si son frère était fait de fumée. Elle n’aimait pas ce rêve, aujourd'hui. Elle était à deux doigts de pleurer. Les yeux de son frère avaient l’air fatigués et reflétaient la lune. La nuit, ses lèvres et ses mains étaient plus bleues que jamais.
— Ne t'en va pas ! Ne t'en va va pas ! Le cœur est tortueux par-dessus tout et il est méchant : Qui peut le connaître ?
— Que je ne m'en aille pas où ? Martín, tu manques beaucoup à maman.
Son frère la contempla avec patience, avec tendresse.
— Souviens-toi de ce que je t’ai dit. Il y a des choses pires que la mort.

lundi 27 juin 2016

Projet Justine / Yasmina – phrases 13-18

Coloco unos caracoles en un cubilete de cuero y los arrojo en una franela roja, miro la forma de sus posiciones y con rostro serio me señalo una baraja de cartas que debía partir en 3 partes. Una vez colocadas estas partes en la franela me pidió que escogiera una de ellas, yo aposte a las del lado derecho. El hombre que predice el futuro en actitud vallejana, me miro y lanzo una sentencia: "Tu estas siendo asesinado muchas veces en tu futuro y por quienes más quieres". Intente pagarle y me rechazo el dinero, luego cerro la ventanita de atención y me dejo con las preguntas en la boca. ¿Y ahora qué pasa con estos chinos?, pensaba retomando el camino rumbo al arco de salida. La verdad me quede muy intrigado y hasta asustado por no encontrarle lógica a estos raros encuentros, así que recordé una visita hace años al templo chino de la Av. Paruro, donde uno de mis mejores amigos se realizó la lectura de unos palitos chinos, similares a los que utilizan para hacer anticuchos, así que fui corriendo a ver qué presagio me tenían reservado.

Traduction temporaire :
Il mit des escargots dans un gobelet en cuir et les lança sur de la flanelle rouge, regarda la forme que dessinait leurs positions et, le visage sérieux, me désigna un jeu de cartes que je devais couper en trois. Une fois les tas posés sur la flanelle, il me demanda d'en choisir un. Je pariai sur celui de droite. L'homme qui prédit l'avenir dans la même posture que Vallejo me fixa et prononça cette sentence : « Tu seras assassiné maintes fois dans le futur, et par ceux que tu aimes le plus ». Je tentai de le rémunérer, mais il refusa mon argent, referma son guichet et me planta là avec mes questions. Bon sang, que se passe-t-il avec ces Chinois ? me demandai-je en repartant en direction de la sortie. En vérité, j'étais très intrigué, voire effrayé de ne pas trouver de logique à ces étranges rencontres. Soudain, je me rappelai être allé des années auparavant au temple chinois de la Avenida Paruro où l'un de mes meilleurs amis s'était fait lire son avenir dans de petits bâtons, semblables à ceux qu'on utilise pour faire des brochettes. Je courus donc voir quel présage on m'avait réservé.

Projet Justine / Déborah / Julie – phrases 562-578

—Estoy listo —le dijimos al androide más cercano, aquel que barría las calles.
—De acuerdo. En dos minutos vendrán por usted, quédese a mi lado.
—¿Cuánto se demora?
—Para usted será sólo un instante.
—¿Dolerá?
—No.
—Estela… —la llamamos— ¿Estarás conmigo?
—Para siempre.
La noche en que hicimos el amor con Estela resultaría ser nuestra última noche en Isla Inocencia. A la mañana siguiente nuestro padre entró de improviso en nuestra habitación. Teníamos que partir de inmediato. Había algunos problemas urgentes que resolver y se requería su presencia en Hong Kong. No, no iba a dejarnos allí solos. No era necesario. La corporación estaba satisfecha con nuestro trabajo y no se necesitaban más pruebas.

Traduction temporaire :
— Je suis prêt ! annonçai-je à l’androïde le plus proche, celui qui balayait les rues.
— D'accord, on viendra vous chercher dans deux minutes, restez à côté de moi.
— Ça prendra combien de temps ?
— Pour vous, juste un instant.
— Ça va faire mal ?
— Non.
— Estela… appelâmes-nous, resteras-tu avec moi ?
— Pour toujours.
La nuit où nous fîmes l'amour avec Estela serait en fait notre dernière nuit sur Isla Inocencia. Le lendemain, notre père entra dans la chambre à l'improviste. Nous devions partir sur-le-champ. On avait besoin de lui à Hong Kong pour des problèmes urgents à résoudre. Il n'allait pas nous laisser seuls ici. Pas la peine. L'entreprise était satisfaite de notre travail et n'avait plus besoin de preuves.

(Agrégation interne) Projet Eva / Rocío – titre + phrases 1-2


Abraham Truxillo (Mexique)

INSTRUCCIONES PARA NADAR

Sin dilación, sumérjase con la confianza de que usted es de agua y está de regreso. Elija de preferencia un espacio cuya profundidad le permita un ensayo cómodo: sin encallar y herir con pena su barriga de mamífero terrestre, pero tampoco encontrándose frente a un abismo al que usted deba rendirse si intenta –por un increíble momento– volver a poner los pies en suelo.

Traduction temporaire :


Abraham Truxillo (Mexique)

Instructions pour nager

Sans tergiverser, plongez avec l'assurance que vous êtes constitué d'eau et que vous y retournez. Choisissez de préférence un endroit dont la profondeur vous permette de faire une tentative dans de bonnes conditions : sans risquer d'échouer et de blesser douloureusement votre panse de mammifère terrestre, mais sans vous retrouver non plus face à un abîme devant lequel vous allez devoir capituler, si vous essayez — pendant un moment incroyablement long – de reprendre pied. Avant tout, souvenez-vous que chaque voyage s’achève et que, quoi qu'il en soit, ce fond sans mémoire vous attend depuis l'éternité. Pour vos premiers déplacements, n’hésitez pas à suivre le courant dans lequel vous vous trouverez. Si vous commencez dans des eaux calmes, le Styx, par exemple, notez que même là, de petites forces orientent le destin. Ne cherchez pas à résister, cela vous aidera à avancer et développera la sensibilité de chacun des nouveaux pores de votre corps. L'eau vous portera avec l'attention d'une mère poussant son enfant à vélo. Le tout est de se laisser glisser en position horizontale à la surface du nouvel élément, en décubitus dorsal ou en décubitus ventral, selon vos goûts, vos besoins respiratoires et votre position finale. Utilice sus brazos como los remos de la barca de su propio cuerpo. No necesita a Caronte. Las manos deben pasar sobre su cabeza y entrar al agua para propulsarlo como dos aspas modificadas.  Servez-vous de vos bras comme des rames de votre barque corporelle. Vous n'avez pas besoin de Charon. Vos mains doivent passer au-dessus de votre tête et entrer dans l'eau telles deux hélices modifiées pour vous propulser. Puis avec vos jambes : donnez de violents coups de pied, comme des petits pas en avant ; imaginez que du bout de vos pieds maintenant bien tendus, vous tapez dans un ballon de football qui revient constamment à vous. Si vous avez atteint une vitesse de nage régulière, continuez sans vous arrêter ; dans l'intervalle, commence une dernière exploration au cœur de votre vie, vers le passé. N'ayez pas peur, à ce stade, il est déjà trop tard et vous ne pourrez plus revenir. Traversez les moments de votre existence comme s'il s'agissait de très beaux ports, des criques ou des îles paradisiaques. Vu votre âge, prenez le temps nécessaire pour égrener la liste de vos années régressives.Vous verrez que la vie est un flux d'eau qui vient à vous afin que vous la buviez d'un trait. À présent, continuez avec des mouvements de têtard et évitez de penser à vos parents alors que vous triomphez dans cette grande course contre vos frères que vous avez déjà gagnée auparavant. Quand vous serez passé devant tout le monde, introduisez-vous dans le tunnel de fécondité, où – comme jamais – votre autre moitié vous attend ; et à partir de là, considérez qu'à chaque seconde vous pourrez donner des coups de pied, de l'intérieur, à votre mère. Enfin, le jour de votre renaissance, n’oubliez pas de pleurer avec vos deux poumons et de montrer la grande confusion que vous éprouverez sans doute. Émergez immédiatement de ce monde, convaincu d'être poussière et d'y retourner.

dimanche 26 juin 2016

Projet Sabrina 4 – phrases 265-277

No podré volver a probar de tu wayranto. Tampoco podré volver a tocarte. Pero derribado aquí, en este fondo del lago, te he podido ver a través del agua, caminado cerca de este totoral, buscándome, sentándote varias horas, aguar dándome. Y te he visto marcharte, triste.
¿De dónde brota la alegría, Alga? Cuando te vi mar chándote así, me ofrendé yo mismo a este lago tuyo, a este lago que te adora. «Prolonga mi muerte cien días, si quieres; pero haz que cada vez que nuestra Alma, Alga, ven ga a buscarnos, una legión de libélulas se eleve desde las totoras; que le anuncie buenas noticias y a través de su canto le ofrezca el consejo que desde hace muchos años aguarda». El lago no demoró ni un instante en responder y aceptó mi ofrenda.
Ya no veo, es cierto. Pero todavía oigo.
Bzzz; Alma está cerca. Bzzzz, bzzz; Alga ya está llegando. Bzzz, bzzz, bzzz; Alma está interpretando un mensaje. Bzzz, bzzz, bzzz, bzzz; Alga está feliz.

Traduction temporaire :
Je ne pourrai pas goûter de nouveau ton wayranto. Ni te toucher de nouveau. Jeté ici, au fond de ce lac, j'ai néanmoins pu t'observer à travers l'eau, marchant près des roseaux, me cherchant, assise durant des heures, m'attendant. Puis je t'ai vue t'en aller, triste. D'où naît la joie, Algue ? Lorsque je t'ai vue partir ainsi, je me suis moi-même offert à ton lac, à ce lac qui t'adore. « Prolonge ma mort cent jours, si tu le souhaites, mais fais en sorte qu'à chaque fois qu'Alma, Algue viendra nous chercher, une légion de libellules s'élève depuis les roseaux, qu'elle apporte des bonnes nouvelles et qu'elle donne grâce à son chant le conseil qu'elle renferme depuis longtemps.» Le lac n'a pas longtemps tardé à me répondre et a accepté mon offrande. Je ne vois plus, c'est sûr. Cependant, j'entends encore. Zzz ; Alma est à côté. Zzz, zzz ; Alma est presque là. Zzz, zzz, zzz ; Alma interprète ce message. Zzz, zzz, zzz, zzz ; Alma est heureuse.

Projet Elena 13 – phrases 55 A

Vuelve a agigantarse y oigo campanas por todas partes, las campanas de la iglesia de Anerjee, las campanas de la única iglesia cristiana de Anerjee, y ahí vamos, con mis sis y pas, una familia kreol orgullosa como pocas, una familia que se lleva bien con los irisinos que trabajan pa ella y con los pieloscura y kreols que mandan nel pueblo y la miran a menos, somos un cóctel de rasgos, dicen, y nau qué, mas pronto comenzarán con esa historia de que no tengo hermanos, campanas, campanas,

Traduction temporaire :
Il s'agrandit de nouveau et j'entends des cloches partout, les cloches de l'église d'Anerjee, les cloches de la seule église chrétienne d'Anerjee, et nous voilà, avec mes sœurs et mes parents, une famille kréole des plus fières, une famille qui s'entend aussi bien avec les Irisiens travaillant sous ses ordres qu'avec les peaux-foncées et les kréols qui commandent le village et qui la regardent d'en haut, nous sommes un cocktail de particularités, disent-ils, et alors ? Et sans tarder, ils rabâcheront que je n'ai pas de frères, des cloches, des cloches,

Projet Camille / Angélique 3 – phrases 118-136

Como si no hubiera sucedido nunca, el animal olvida su enfado y se deja acariciar. Empiezas a escuchar el suave ronroneo que poco a poco va aumentando de volumen. El gato
(me llamo Nabucodonosor)
arquea su lomo bajo tu mano. Parece disfrutar. No te has dado cuenta, pero acabas de olvidarte del procesador de la nave. Las finas hendiduras en esas pupilas te observan fijamente. No sientes ya el dolor. Estás bien. Muy bien. Qué placentero es acariciar el pelo negro y largo de un gato ronroneante.
De pronto apartas la mano. Has oído algo.
(me llamo Nabucodonosor)
No. No estás segura. ¿Has oído algo o has pensado algo? Te vuelves nerviosa. No hay nadie detrás, en la sala de mando. Sientes los ojos amarillos clavarse en tu nuca.
(hola, me llamo Nabucodonosor)

Traduction temporaire :
Comme s'il ne s'était jamais rien passé, l'animal oublie sa colère et se laisse caresser. Tu commences à entendre le doux ronronnement qui, petit à petit, augmente de volume. Le chat
(je m'appelle Nabuchodonosor)
arque son dos sous ta main. Il semble apprécier. Tu ne t'es pas rendu compte, mais tu finis par oublier le processeur du vaisseau. Les fines fentes de ses pupilles t'observent fixement. Tu ne sens plus la douleur. Tu es bien. Très bien. Quel plaisir de caresser le pelage noir et long d'un chat ronronnant.
Soudain, tu retires ta main. Tu as entendu quelque chose.
(je m'appelle Nabuchodonosor)
Non. Tu n'es pas sûre. As-tu entendu quelque chose ou as-tu pensé à quelque chose ? Tu deviens nerveuse. Il n'y a personne derrière, dans la salle des commandes. Tu ressens les yeux jaunes s'enfoncer dans ta nuque.
(Bonjour, je m'appelle Nabuchodonosor)

samedi 25 juin 2016

Projet Justine / Déborah / Julie – phrases 547-561

Y ahí estábamos aquella mañana bajo el Sol de Miami Beach, el verdadero Sol y la verdadera Miami, sabiendo que esa sería la última vez que daríamos ese paseo. Nos sentíamos débiles y fatigados. Nos dolían los músculos y las articulaciones. A veces sentíamos náuseas y nos salía sangre de la nariz. Nuestro tiempo se agotaba, lo podíamos notar. ¿Así fue también para los demás? Para los damnificados de Guatemala y los pacientes del Jackson Memorial. Para los que huyeron a tiempo de la colonia y para los que no alcanzaron. Al final no es sólo el miedo a la muerte ni la necesidad de perdurar. Es una puerta que se abre, que siempre ha estado abierta. Un juego que sabemos que no ha terminado y que todavía hay muchas cosas por hacer. O quizás nos estamos mintiendo a nosotros mismos, intentando justificar nuestra traición hacia todo aquello en lo que habíamos creído hasta entonces. No lo sabemos. No nos interesa saberlo. Solo sabemos que es nuestro destino y que siempre lo ha sido. Nos detuvimos y buscamos a nuestro alrededor.

Traduction temporaire :
Et ce matin-là, nous étions sous le Soleil de Miami Beach, le vrai Soleil et la vraie Miami, conscients que ce serait la dernière fois que nous ferions cette promenade. Nous nous sentions faibles et las. Nos muscles et nos articulations étaient douloureux. Parfois, nous avions des nausées et saignions du nez. Nos jours étaient comptés, nous nous en rendions compte. En était-il allé de même pour les autres ? Pour les sinistrés [tu as vérifié ? / Oui] du Guatemala et les patients du Jackson Memorial. Pour ceux qui avaient fui la colonie à temps et ceux qui n'avaient pas réussi. Finalement, ce n'est pas que la peur de la mort ni la nécessité de perdurer, mais une porte qui s'ouvre, elle a en réalité toujours été ouverte. Un jeu que nous savons inachevé, il reste encore beaucoup à faire pour finir la partie. Ou peut-être nous mentons-nous à nous-mêmes en essayant de justifier notre trahison vis-à-vis de tout ce en quoi nous avions cru jusqu'alors. Nous ne savons pas. Nous ne voulons pas le savoir. Nous savons juste que c'est notre destin et que cela l'a toujours été. Nous nous arrêtâmes et cherchâmes autour de nous.

Projet Camille / Angélique 3 – phrases 106-117

Unos colmillos finísimos, muy blancos, enmarcan la lengua rosada cuando el animal abre la boca en actitud de amenaza. Un brusco relámpago y los ojos cambian de posición. El dolor lacera tu brazo derecho, que estaba desprotegido. Aparecen surcos rojizos paralelos en tu piel. Por unos instantes te sientes diminuta ante el ataque, pero luego te obligas a mirar y a evaluar, y comprendes que el animal no es muy grande y no puede hacerte mucho daño.
Porque es un gato.
O lo parece.
Un felino negro, grandes bigotes, pelo largo. Sentado cómodamente en el sillón de mando. Le has asustado, pero él te ha asustado más.
Suspiras e intentas acariciarlo con una mano mientras con la otra te palpas las heridas. Corres el riesgo de que te arañe otra vez, pero, a pesar de todo, lo haces. Te gustan los gatos.

Traduction temporaire :
Des canines extrêmement fines et très blanches encadrent la langue rose lorsque l'animal ouvre la gueule, menaçant. Un brusque éclair et les yeux changent de position. La douleur lacère ton bras droit, qui n'était pas protégé. Des sillons rougeâtres parallèles apparaissent sur ta peau. Durant un court instant, tu te sens minuscule devant l'attaque, mais ensuite, tu t'obliges à regarder et à évaluer ; tu comprends que l'animal n'est pas très grand et qu'il ne peut te faire beaucoup de mal. Parce que c'est un chat. Ou il y ressemble. Un félin noir, aux grandes moustaches, au poil long. Il est confortablement assis sur le fauteuil de commandement. Tu lui a fait peur, et pourtant, c'est lui qui t'a le plus effrayée. Tu soupires et tu tentes de le caresser avec l'une de tes mains tout en palpant tes blessures avec l'autre. Tu prends le risque qu'il te griffe une nouvelle fois, néanmoins tu le fait quand même. Tu aimes les chats.

(Agrégation interne) Projet Marie / Sophie – Titre + phrase 1

Angel Olgoso (España)

HISTORIA  DEL  REY  Y  DEL  COSMÓGRAFO

Refiere Von Uexkull, en su Nouveaux voyages où personne n’a jamais pénétré, que cierto día el rey ordenó al mejor cosmógrafo del país la construcción de un globo terráqueo que superara a cualquier otro en grandiosidad y precisión.

Traduction temporaire :

Angel Olgoso (Espagne)

Histoire du roi et du cosmographe

Dans ses Nouveaux voyages où personne n'a jamais pénétré*, Von Uexkull raconte qu'un jour, le roi ordonna au meilleur cosmographe du pays la construction d'un globe terrestre qui surpassât tout autre en magnificence et en précision.

Projet Justine / Marion – phrases 223-234

Su hermano se llevó uno de sus largos dedos azulados a la boca, para indicarle que no gritara. Verónica lo intentó, para despertarse de la pesadilla, pero no pudo. Como solía pasar en las pesadillas, estaba muda.
—Vení, Vero, dijo Martín. Hablaba bajo, pero ella le entendía perfectamente. Tengo algo que decirte.
Es un sueño, pensó Verónica. Y se dejó llevar. Era su hermano. Lo extrañaba, quería volver a hablar con él. Trató de mirarlo a la cara, que era casi la de siempre; no se parecía a la del funeral, tan delgada y gris.
(Pero el pecho, y la sangre, esa herida)

Traduction temporaire :
Son frère posa un long doigt bleuté sur sa bouche, lui indiquant de ne pas crier. Cherchant à sortir de son cauchemar, Verónica essaya quand même, en vain. Comme d’habitude dans ses cauchemars , elle était muette.
— Viens, Vero, la pressa Martín. Il s'exprimait à voix basse, mais elle l’entendait parfaitement. Faut que je te parle.
C’est un rêve, se dit Verónica. Et elle se laissa emmener. Il s’agissait de son frère. Il lui manquait, elle souhaitait discuter de nouveau avec lui. Elle tenta de regarder son visage, il n'avait quasiment pas changé ; il ne ressemblait en rien à celui de ses funérailles, tellement émacié et gris.
(Par contre, sa poitrine, et son sang, cette blessure).

Projet Hélène 5 – phrases 265-274

A él le había conmovido la alusión a Billie Holiday. Clyde hablaba cerrando los ojos y luego abriéndolos en forma desmesurada, mientras gesticulaba con la boca, con la nariz, y alzaba los brazos y se llevaba las inmensas manos hasta su rostro, como si necesitara limpiárselo, limpiar sus ideas y sus palabras, explicarse las cosas para entenderlas mejor. Su vehemencia era tal, que hacía pensar que en cualquier momento iba a dar una orden terrible o incongruente, de matar, de orar o, tal vez, de aplaudir. Cualquier cosa podía ocurrir. ¡Hay gente mala!, repitió en voz baja, esta vez mirándolo. ¿Por qué? ¿Qué quieren de nosotros? ¿Qué es lo que están buscando, que desatemos un nuevo Watts? ¿Un nuevo berenjenal? ¿Incendios en toda la ciudad, para que nos asen luego, como tantas veces?

Traduction temporaire :
L’allusion à Billie Holiday l’avait ému. Clyde parlait les yeux fermés, puis les écarquillait démesurément, tout en gesticulant [on le dit avec bouche et nez ? Vérifie, quand même // On le dit, mais il est plus courant en français dans cet ordre-là] avec le nez et la bouche ; il levait les bras et portait ses immenses mains à son visage, comme s’il devait le laver, décrasser ses idées et ses paroles, s’expliquer les choses pour mieux les comprendre. Sa véhémence était telle, qu’à tout moment il pouvait donner un ordre terrible ou incongru, tuer, prier ou peut-être applaudir. Tout pouvait arriver. Il y a des personnes malveillantes, répéta-t-il à voix basse, cette fois-ci en le regardant. Pourquoi ? Qu’attendez-vous de nous ? Qu’est-ce que vous cherchez, que nous déclenchions un nouveau Watts ? Un autre bordel ? Des incendies partout dans la ville, pour qu’ensuite on nous grille, comme si souvent ?

Projet Chloé 12 – phrases 77-83

«Silencio», dijo Fredy, a pesar que nadie hablaba nada. Nos detuvimos. Se oyó el motor de un camión acercándose por la esquina de Ancash. Un perro de voz seca comenzó a ladrar en una casa vecina. «¡Mierda, los cachacos!», dije y corrí a tirarme detrás del montículo de arena. Los demás hicieron lo mismo, casi al mismo tiempo, sin importar el pantano de lodo que inundaba ese lado de la calle.
El camión porta-tropas del Ejército apareció lento y jadeante y se detuvo en la esquina con los faros encendidos, como mirando de soslayo a ambos lados de la calle, como pensando por qué ruta seguir.

Traduction temporaire :
« Silence ! », ordonna Fredy alors que personne ne pipait mot. Nous nous arrêtâmes. Nous entendîmes le moteur d'un camion s'approchant par l'angle de Ancash. Un chien à la voix rauque se mit à aboyer dans une maison voisine. « Merde, les soldats ! » m'écriai-je, avant de me jeter derrière le monticule de sable. Les autres m'imitèrent, simultanément, sans se soucier de la flaque de boue qui inondait ce côté de la rue. Haletant, le camion transport de troupe de l'Armée, apparut lentement et s'immobilisa, les fars allumés, comme s'il regardait de biais les deux extrémités de la rue, pour réfléchir au chemin à prendre.

vendredi 24 juin 2016

Projet Sabrina 4 – phrases 256-264

A mí que tampoco te podía ofrecer nada más que mi adoración bajo el agua. Alma, Alga. Arribados a una plataforma rocosa, camuflada por tupidos arbustos, a corta distancia del que fue nuestro altar, ató a mi tronco un costal de arena y me empujó para que terminase de morir como había vivido gran parte mis años, hundido en las tinieblas. ¿Cuál es el sentido de las cosas, Alga? No lo encuentro. Aquí yazco yo, sumergido, sin hallar sentido al rumbo que trastornó mi vida, a la sucesión de he chos que me condujeron hasta aquí por segunda vez, hasta ti, Alma, para siempre. ¿Cuál sería el sentido de la vida para mi asesino? Después de arrastrarme hasta esa plataforma; y atarme a las espaldas un costal de arena para arrojarme con la cara bien apuntada al fondo, resbala; sí, resbala y a su vez mi cuerpo se le escapa de las manos de tal modo que caí al agua con la mirada fija en el cielo. Así terminé yo mis días, Alga, con los ojos abiertos en el fondo de este lago que es tu lago.

Traduction temporaire :
, moi qui n'étais pas capable non plus de t'offrir autre chose que mon adoration sous l'eau. Alma, Algue. Parvenus à une plateforme rocheuse, masquée par des arbustes touffus, non loin de notre autel, il a attaché un sac de sable à mon buste et m'a poussé pour que ma mort se termine comme s'est passée une grande partie mon existence : dans les ténèbres. Quel sens ont donc les choses, Algue ? Je ne le vois pas. Je gis ici, immergé, sans trouver de signification au chemin qui a bouleversé ma vie, à l'enchaînement des faits qui m'ont conduit jusqu'ici pour la seconde fois, jusqu'à toi, Alma, pour toujours. Quel sens peut bien avoir la vie pour mon assassin ? Après m'avoir traîné à cette plateforme et m'avoir attaché un sac de sable dans le dos pour me jeter dans le lac, la tête la première vers le fond, il glisse ; oui, il glisse, et mon corps lui échappe des mains, de sorte que je suis tombé à l'eau le regard fixé vers le ciel. Voici comment j'ai fini mes jours, Algue, les yeux ouverts au fond de ce lac, ton lac.

Projet Pauline – phrases 139-146

Durante un mes prosiguió su trabajo, siempre con la sensación de ser puntualmente observado, hasta que una molestia estomacal y una ligera puntada en el lado izquierdo del pecho lo obligaron a visitar al médico. No era nada de cuidado, explicó el facultativo. Dieta, supresión del alcohol, una serie de inyecciones, y estaría como nuevo. Regresó a su departamento de la calle Arenales y se metió en cama. Al día siguiente era su cumpleaños y deseaba estar bien para recibir a sus amigos. Pero al despertarse comprendió que su reunión había fracasado. Un fuerte dolor, reumático o lo que fuera, le impedía moverse. Llamó al médico y éste llegó a mediodía. Efectivamente, sus pequeñas molestias se habían complicado con un lumbago.

Traduction temporaire :
Il poursuivit son travail pendant un mois, avec toujours la sensation d'être ponctuellement observé, jusqu'à ce qu'une gêne à l'estomac et un léger point au côté gauche de la poitrine l'obligent à consulter le médecin. Rien de sérieux, expliqua le spécialiste. Un régime, pas d'alcool, une série de piqûres et il serait comme neuf. Il rentra à son appartement de la Calle Arenales et se mit au lit. Le lendemain, c'était son anniversaire et il voulait être en forme pour recevoir ses amis. Mais à son réveil, il comprit que sa fête n'aurait pas lieu. Une forte douleur, rhumatismale ou quoi que ce soit, l'empêchait de bouger. Il appela le médecin, qui arriva à midi. Effectivement, ses petits ennuis s'étaient transformés en lumbago.

Projet Hélène / Audrey – phrases 70-73

La cumpleañera estuvo pendiente en todo instante de su nueva amiga, que si quería más buñuelos, que otra oportunidad para saltar soga o cuidando que nadie se riera de su total incompetencia al lanzar los yaxes. Cuando llegó la animadora y comenzó el baile, nuestra anfitriona desapareció sin decir más y luego la vi dirigirse con Rutka a la entrada del sótano. Un rato después, Doris salió de allí tirando la puerta. El resto de la fiesta, mientras todas bailábamos y éramos felices, la dueña del cumpleaños se mantuvo sentada en una esquina con los brazos cruzados, sin querer hablar ni atender a nadie.

Traduction en cours d'élaboration dans les commentaires

Projet Justine / Déborah / Julie – phrases 539-546

Nos dijeron que nos quedaban sólo seis meses de vida. Cuatro antes de caer postrados. La tecnología de las IAs era increíblemente avanzada pero había males para los que simplemente no había cura. Nuestro cuerpo había estado expuesto directamente a las radiaciones ultravioleta del Sol durante varias horas antes de ser rescatado, provocando múltiples alteraciones en nuestro ADN, que a su vez se manifestaba en una metástasis generalizada. Cáncer. Miles, millones de cánceres brotando cada día, cada vez más rápido. Los nanorobots luchaban sin pausa intentando frenar la propagación de las células cancerígenas, pero no importa cuánto se esforzaran, esa era una guerra que estaban condenados a perder. Y entonces moriríamos, esta vez para siempre. Tal como todo ser humano se supone que debe hacer.

Traduction temporaire :
Ils nous annoncèrent que nous n'avions plus que six mois à vivre. Quatre avant de nous retrouver prostrés. La technologie des IA avait beau être incroyablement avancée, certaines maladies étaient purement et simplement incurables. Notre corps avait été directement exposé aux radiations ultraviolettes du soleil plusieurs heures durant, avant d'être récupéré, causant de multiples altérations dans notre ADN, formant des métastases généralisées. Un cancer. Des milliers, des millions de cancers proliféraient chaque jour, toujours plus vite. Les nanos-robots luttaient sans relâche, essayant de freiner la propagation des cellules cancéreuses, mais peu importe leurs efforts, ils étaient condamnés à perdre la guerre. Nous allions mourir, cette fois pour toujours. Comme tout être humain est supposé le faire.

Commentaires orphelins

Vous le voyez, je suis de nouveau opérationnelle – grosse première année nanterroise qui me tient malheureusement souvent éloignée de notre cher Tradabordo. Celles et ceux qui ne sont pas commentés, remettez-moi un petit signe là où vous êtes restés en rade – cela veut juste dire que votre proposition s'est perdue dans la masse.

jeudi 23 juin 2016

Projet Hélène 5 – phrases 258-264

Lo único que ustedes querían era una tarjeta postal sobre el sufrimiento de la gente oscura, que ustedes en realidad no conocen y con lo que quieren darse buena conciencia. Ya sé que ustedes no son sacos de mierda sino ángeles repletos de buenas intenciones. Pero, ¡quién me dice que eso es cierto, que no hay otra cosa detrás de sus acciones, de sus intenciones! Con la mano les prohibió que hicieran siquiera un gesto. Porque hay gente mala que, desde siempre, ha querido que seamos malos también, para castigarnos, y nos provoca. Poco a poco su discurso fue tomando fuerza y pronto se convirtió en un río quedo, fluctuante y, a la vez, poderoso. Todo el mundo lo escuchaba ahora en silencio.

Traduction temporaire :
Tout ce que vous vouliez, c’était une carte postale de la souffrance des pauvres gens, qu’en fait, vous ne connaissez pas, rien que pour vous donner bonne conscience. Je sais que vous n’êtes pas des sacs à merde, mais des anges bourrés d’intentions louables. Et moi, qui me dit que c’est vrai, qu’il n’y a rien d’autre derrière vos actes, vos intentions ! Il leur interdit avec sa main de faire le moindre geste. Parce que oui, depuis toujours, il y a des personnes malveillantes qui ont voulu que nous aussi nous soyons des méchants, pour nous punir, et qui nous provoquent. Peu à peu, son discours gagna en force et se transforma bientôt en un fleuve calme, fluctuant et puissant à la fois. Tout le monde l’écoutait en silence à présent.

Projet Émilie 9 – phrases 34-39

Al poco tiempo se permitía conmigo libertades que nos detenían en privaciones forzadas. No había ocasión. Ella parecía temerla, pero como impotente a negarse en una oportunidad decisiva. Hice mi plan; Carnaval se acercaba, y pensé en lo que Carlos llama «la eterna aventura de la máscara». Ella me dijo cuál sería su disfraz. Su estado febril la predisponía a los actos inconscientes, y preparé ese desagradable antemano que, por desgracia, imprescindible, si no se quiere caer en pequeños inconvenientes que todo lo echan por tierra. A las once estaba listo, coscojeando de impaciencia dentro del dominó oliente a trapo

Traduction temporaire :
Peu de temps après, elle se permettait avec moi des libertés qui nous imposaient des privations. L’occasion ne se présentait pas. Elle semblait la redouter, mais paraissait impuissante quand il s'agissait de refuser une opportunité décisive.
J’élaborai mon plan : Carnaval approchait, et je songeai à ce que Carlos appelle « l’éternelle aventure du masque ».
Elle me révéla quel serait son déguisement. Sa fébrilité la prédisposait aux actes inconscients, et je préparai ce fastidieux préalable qui, malheureusement, est indispensable si l’on veut éviter de petits désagréments qui gâchent tout.
À onze heures, j’étais prêt, piaffant d’impatience sous le domino qui sentait le vieux chiffon.

samedi 18 juin 2016

Projet Sabrina 4 – phrases 248-255

Al día siguiente volví a levantarme de madrugada para gozar de la esperanza de en breve tenerte de nuevo. Ya estaba yo llegando a nuestro lugar, y allí acabó todo.
En ese momento no supe qué pasó. Después lo vi a él, a quien nunca había visto, limpiando la sangre del fierro con el que me había atacado, con el que había rajado todo el lado izquierdo de mi cabeza. En la oscuridad, se detu vo a cerciorarse de que en mi muñeca no subsistiera nin gún pulso, pero no se percató de que mis ojos permanecían abiertos. Y así, lo vi arrastrándome a la luz de la luna, aún refulgente; arrastrándome, agotándose. El hombre que te había parecido un dios de la buena fortuna había asesinado tus sueños, pero no había logrado asesinar tu pasión. Y me asesinó a mí.

Traduction temporaire :
Le lendemain, je me suis de nouveau levé aux aurores pour jouir de l'espoir de t'avoir brièvement encore à mes côtés. J'arrivais presque sur notre lieu habituel, là où tout a fini. Sur le coup, je n'ai pas compris. Après, je l'ai vu, lui, lui que je n'avais jamais vu, nettoyant le sang du couteau avec lequel il m'avait attaqué, avec lequel il avait entièrement tailladé la partie gauche de ma tête. Dans l'obscurité, il s'est arrêté pour s'assurer qu'il ne sentait plus mon pouls à mon poignet. Or, il n'a pas remarqué que mes yeux restaient ouverts. De sorte que je l'ai vu me traîner sous la lumière de la lune, encore resplendissante ; me traîner à s'en épuiser. L'homme que tu avais pris pour un dieu de la chance avait assassiné tes rêves sans pour autant réussir à assassiner ta passion. Et il m'a assassiné moi.

Projet Justine / Elena – texte 35

Princesa
Para que ella sea reina es necesario un solo acontecimiento: que se muera la reina. La viuda de su padre, el rey. Su joven madrastra. Y hermosa, indolente. Estúpida.
—Esta clase de reina vive largo tiempo si se lo permiten —razona ella. Ella que está apurada porque su vientre ya abulta-—. Será cuestión de conseguir algún marido inocentón que se haga cargo de este hijo. Pero después. Lo primero es el trono —continúa razonando.
Como todos los paridos en cuna de oro, ella sabe que ese oro se conserva aprovechando los males de la época en beneficio propio. Acusa a la reina de brujería y abandona el castillo.
La acusa ante el pueblo.
—Nada de traer a la Inquisición. Los obispos le restituyen el poder divino a Dios tomando el terrenal para ellos mismos —le parece estar oyendo la voz de su padre.
Mientras tanto se refugia en la finca de una familia plebeya. Son siete hermanos. Varones. Propietarios de una mina de diamantes. Si el protocolo lo permitiera eligiría marido entre ellos. Son algo rudos, de baja estatura, pero el brillo increíble de esas piedras disimula cualquier defecto ante sus ojos.
Allí, atendida según corresponde a su rango y condición, espera un par de semanas.
Viendo que nada sucede decide ahondar su propia fábula. Convoca a los jefes del ejército, los más leales.
—Mi madrastra, valiéndose de sus malas artes, ha intentado envenenarme —confiesa entre lágrimas.
La noche de ese mismo día, alguien —nunca se sabrá quien— asesina a la reina.
—La gente simple pensará que se la llevó el diablo —tal vez siga siendo su difunto padre el que habla.
Bajo una nevada memorable, pálida de frío, la princesa vuelve a palacio lista para ser ungida con la corona real. Para honrarla los juglares componen baladas en su honor. Cantan y celebran su vida.
El primer acto de gobierno consiste en dirigirse a la alcoba de la muerta y tomar de allí un espejo que siempre codició.

Traduction temporaire :

La princesse

Pour qu'elle devienne reine, un seul événement suffit : la mort de la souveraine. La veuve de son père, le roi. Sa jeune marâtre. Et belle, indolente. Stupide.
— Si on les laisse faire, ce genre de reine vit très longtemps, raisonne-t-elle. Comme son ventre est déjà rond, elle est pressée. Elle devra trouver un mari naïf qui prenne cet enfant à charge.
Mais plus tard. D'abord, le trône, continue-t-elle. À l'instar de tous ceux qui sont nés avec une cuillère en argent dans la bouche, elle sait que pour garder cet argent, elle doit retourner les malheurs de cette période à son avantage. Elle accuse la reine de sorcellerie et quitte le château. Elle profère de telles accusations devant le peuple.
— Pas question d'en appeler à l'Inquisition. Les Évêques rendent son pouvoir divin à Dieu en s'appropriant son pouvoir terrestre.
Elle a l'impression d'entendre la voix de son père. Entre-temps, elle se réfugie chez une famille plébéienne composée de sept enfants. Que des garçons. Propriétaires d'une mine de diamants. Si le protocole l'autorisait, elle choisirait l'un d'entre eux pour mari. Ils ont beau être un peu rustres et de petite taille, pour elle, l'incroyable éclat de ces pierres cache le moindre défaut.
Là, servie comme son rang et sa condition l'exigent, elle attend environ deux semaines. Puis, voyant que rien ne se passe, elle décide de nourrir son propre mensonge. Elle convoque les chefs militaires les plus loyaux.
— Ma marâtre a tenté de m'empoisonner en utilisant ses pouvoirs à mauvais escient, déclare-t-elle entre deux sanglots.
Cette-nuit-là, quelqu'un – on ne saura jamais qui – assassine la reine.
— Les gens du peuple penseront que le Diable l'a emportée. C'est peut-être la voix de son père mort que l'on entend s'exprimer ainsi. Sous une chute de neige mémorable, pâle à cause du froid, la princesse rentre au palais, prête à être intronisée et à recevoir la couronne royale.
En son honneur, les troubadours composent des balades à sa gloire. Ils chantent et célèbrent sa vie. La première action de son règne est de se diriger vers la chambre de la défunte et s'emparer du miroir qu'elle avait toujours convoité.

samedi 4 juin 2016

Projet Annelise 3 – phrases 64-77

-No, señor -dije yo indignado-, ni siquiera le he conocido. Soy un hombre que se interesa por la justicia y nada más...
Y me sonreí por lo bajo. ¡Qué frase tan intencionada! ¿Ah? "Soy un hombre que se interesa por la justicia." ¡Cómo se atormentaría el señor Comisario! Para no cohibirle más, apresuréme:
-Ha dicho usted que tenía dos fotografías. Si pudiera verlas...
El digno funcionario tiró de un cajón de su escritorio y revolvió algunos papeles. Luego abrió otro y revolvió otros papeles. En un tercero, ya muy acalorado, encontró al fin.
Y se portó muy culto:

Traduction temporaire :
— Non, monsieur, ai-je répondu, indigné. Je ne l’ai même pas connu. Je suis un homme qui s’intéresse à la justice, c’est tout...
J’ai ri intérieurement. Quelle phrase bien intentionnée ! Hein ? « Je suis un homme qui s’intéresse à la justice. » Monsieur le Commissaire en était tout retourné ! Pour ne pas le mettre davantage mal à l'aise, j’ai vite poursuivi :
- Vous avez dit que vous aviez deux photographies en votre possession. Si toutefois je pouvais les voir...
Le brave fonctionnaire ouvrit un tiroir de son secrétaire et fourragea dans quelques papiers, en ouvrit ensuite un deuxième et brassa d’autres papiers. Déjà bien agité, il finit par trouver ce qu'il cherchait dans un troisième tiroir.
Il prit un air d'érudit :

Projet Elena 13 – phrases 52-54

Garrapatas ciegas, guiadas solo por el calor de noso bodi, la temperatura de nosa sangre, treinta y siete grados, el número mágico pa caer de los árboles mientras nos desplazábamos, caer sobre nosas cabezas e incrustarse ahí, en la piel del cráneo, o deslizarse a los oídos, a más duno le explotó un tímpano. Oigo el rumor de las zhizus en la celda, escucho la paciente construcción de sus redes, o quizás impaciente, el hilo fino que despliegan dun rincón a otro y del cual se cuelgan, morosas, dadas a picaduras que hinchan los dedos de mis manos, los flacos dedos de mis manos. La celda respira, se agiganta y den se reduce a un orificio nel que solo cabe mi bodi.

Traduction temporaire :
Des tiques aveugles, uniquement guidées par la chaleur de nos « bodis », la température de notre sang, trente-sept degrés, le nombre magique pour se laisser tomber des arbres sur nous durant nos expéditions, atterrir sur nos têtes et s'y incruster, sous la peau du crâne, ou se glisser dans les oreilles – plus d'un s'est retrouvé avec le tympan éclaté. J'entends la rumeur des zhizus dans ma cellule, le patient tissage de leurs toiles, ou peut-être impatient, le mince fil qu'elles tendent d'un coin à l'autre et d'où elles pendent, moroses, s'acharnant à piquer et faire gonfler les doigts de mes mains, les maigres doigts de mes mains. La cellule respire, devient géante, puis se réduit à un orifice où ne tient que mon bodi.

jeudi 2 juin 2016

Projet Chloé T. 3 – phrases 229-237

–Subimos a la azotea de su edificio –dice Jualma–. Allí nos sentamos al borde contemplando las luces, la ciudad; y sintiendo la garúa que empezaba a mojar nuestros rostros y las calles. Bebimos del gollete sin hablar. Sentí su respiración como de un odio reprimido. Sacó de su bolsillo grifa y armó un troncho.
–Fácil, después de ese chongazo un tronchito es lo mejor para calmar los nervios.
–Ajá. La pasamos fumando y hablando de las cosas que nos habían sucedido, de los sueños que teníamos, del futuro, de la música, de alguna canción como la de Bowie: We can be heroes, just for one day. Besándonos y también bebiendo, entre risas de nada.
–Fácil que se puso a llorar, porque las mujeres en esas situaciones siempre lloran.

Traduction temporaire :
— On est montés sur le toit de son immeuble, continue Jualma. Là, on s’est assis sur le bord, et on a contemplé les lumières, la ville. On sentait la bruine qui commençait à mouiller nos visages et les rues. On a bu à la bouteille, sans un mot. J’ai remarqué que sa respiration ressemblait à une haine réprimée. Elle a sorti de l’herbe de son sac et a roulé un joint.
— Carrément, après une embrouille pareille, rien de tel qu’un pétard pour se calmer les nerfs.
— Ouais. On a passé la soirée à fumer et à parler de trucs qui nous étaient arrivés, de nos rêves, de l'avenir, de la musique, d’une chanson comme celle de Bowie We can be heroes, just for one day. On s’est embrassés, on a bu et ri pour un rien.
— À tous les coups elle s’est mise à pleurer. Les filles pleurent toujours dans ce genre de situation.

mercredi 1 juin 2016

Projet Justine / Marion – phrases 214-222

—Bueno, dijo Verónica, y no preguntó más. Estaba segura de que se trataría de otra ceremonia llena de gente que gritaba.
***

Algo la despertó y, cuando miró a su alrededor, no supo dónde estaba. En la oscuridad reconoció la habitación de Mariela y, enseguida, la vio durmiendo en la cama de enfrente, con una pierna destapada y la almohada sobre la cabeza.
También reconoció rápidamente qué la había despertado. Unos golpes en la ventana, secos, claros. Verónica se sentó en la cama y vio, a través del vidrio, a su hermano. Allí estaba, con una camisa abierta desprendida y el pecho abierto, el esternón partido y el corazón al aire, completamente quieto.
El corazón muerto.

Traduction temporaire :
— Entendu, acquiesça Verónica, sans plus poser de questions. Elle était persuadée qu’il s'agissait encore d’un rite rassemblant une foule hurlante.

***

Quelque chose la réveilla, et quand elle balaya les alentours du regard, elle se demanda où elle était. Dans l’obscurité, elle reconnut la chambre de Mariela, et aussitôt, elle la vit, endormie dans le lit d’en face, une jambe découverte et son oreiller sur la tête. Rapidement, elle identifia aussi ce qui l’avait tirée de son sommeil : des coups frappés contre la fenêtre, secs, nets. Verónica s’assit sur son lit et aperçut son frère à travers le carreau. Il était là, portant une chemise généreusement ouverte, la poitrine ouverte, le sternum fêlé et le cœur à l’air, complètement tranquille. Le cœur mort.

Projet Justine / Yasmina – phrases 5-12

Trato de calmarse, al ver mi rostro desdibujarse en medio de la sorpresa y confusión. La mujer oriental respiró profundamente y me dijo: ¡Hay gente cercana a ti, amigos, familiares y personas que dicen amarte, colocando espinas a tu paso! "Debes tener cuidado de las hienas porque siempre sonríen antes de morder”. Terminó esta frase y haciendo una reverencia, se marchó. Yo nunca he creído en la suerte, pensaba mientras la miraba perdiéndose al cruzar el arco rojo al final de la alameda. Así continué mi camino y llegue a una caseta donde un hombre con largos cabellos, barba al estilo del sabio "Confucio " y vestimenta alegórica, ofrecía la lectura de caracoles y cartas. Ya que había quedado interesado en mi encuentro con lo esotérico, decidí pagarle por saber mi futuro a pesar de mi escepticismo.

Traduction temporaire :
Voyant mon visage où surprise et confusion se mêlaient, pâlir, elle essaya de se calmer. La femme orientale respira profondément et me lança : « Des personnes de ton entourage, amis, proches, des gens qui prétendent t’aimer, sèment des épines sur ton chemin ! Méfie-toi des hyènes, elles sourient toujours avant de mordre. » Elle conclut avec cette phrase et une révérence, avant de s’en aller.
Je n'ai jamais cru à la chance, pensais-je en la regardant disparaître alors qu'elle franchissait l'arche rouge au bout de l'allée. Je poursuivis donc ma route et arrivai sur un stand où un homme aux cheveux longs, portant une barbe pareille à celle du sage « Confucius » et des vêtements allégoriques lisait l'avenir dans les escargots et les cartes. Ma rencontre avec l'ésotérisme ayant éveillé mon intérêt, je décidai, malgré mon scepticisme, de le payer pour savoir ce qui m'attendait.

Projet Hélène / Audrey – phrases 64-69

La fiesta de cumpleaños de Doris era el evento más esperado del año, pero al que apenas once niñas eran invitadas. La mitad de las asistentes integraban su club de amigas cercanas y las restantes éramos escogidas, supongo, al azar o para completar los dos equipos en los juegos del San Miguel o la pega mani. Aquel año yo había sido invitada por primera vez y la estaba pasando muy bien. La madre de la festejada preparaba los buñuelos más deliciosos de Lima y la casa era tal como me la describieron: antigua, enorme y con un sótano, como en las películas. Durante la mitad de la tarde recorrimos la casa de arriba abajo, con Rutka intentando seguirnos en los juegos, pero fallando en saltar a la soga o en liberar a su grupo en la pega mani. Por último, la dejamos en el segundo piso, fascinada con un pequeño estante de libros.

Traduction temporaire :
La fête d’anniversaire de Doris était l’événement le plus attendu de l’année, même si à peine onze fillettes étaient invitées. La moitié appartenait à son club d’amies proches ; les autres, nous étions choisies, au hasard, je suppose, ou pour compléter les deux équipes à la ronde et au jeu de mains. Cette année-là, j’avais été invitée pour la première fois, et je m’amusais beaucoup. La mère de notre hôte préparait les meilleurs beignets de Lima, et leur maison était telle qu’on me l’avait décrite : ancienne, immense et avec un sous-sol, comme dans les films. Pendant une bonne partie de l’après-midi, nous parcourûmes la demeure de haut en bas ; Rutka essayait de nous suivre dans nos activités, mais elle échoua à sauter à la corde ou à libérer son groupe au jeu de mains. Finalement, nous la laissâmes au deuxième étage, fascinée par une modeste étagère de livres.

Projet Loïck 9 – phrases 98-107

Eran los empleados, los mozos de la estación y una pareja de la Guardia Civil, que coman en distintas direcciones, como cercando a alguien.
-¡Por aqui!... ¡Cortadle el paso! Dos por el otro lado, para que no escape... Ahora ha subido sobre el tren. ¡Seguidle!
Y, efectivamente, al poco rato las techumbres de los vagones tem­blaban bajo el galope loco de los que se perseguian en aquellas alturas.
Era, sin duda, el amigo, a quien habian sorprendido, y, viéndose cercado, se refugiaba en lo más alto del tren.
Estaba yo en una ventanilla de la parte opuesta al andén, y vi có­mo un hombre saltaba desde la techumbre de un vagón inmediato con la asombrosa ligereza que da el peligro. Cayó de bmces en un campo, gateó algunos instantes, como si la violencia del golpe no le permitiera incorporarse, y, al fin, huyó a todo correr, perdiéndose en la oscuridad la mancha blanca de sus pantalones.

Traduction en cours d'élaboration dans les commentaires
C'étaient les employés, les agents de la gare et deux hommes de la Guardia Civil, qui courraient dans plusieurs directions, comme s'ils encerclaient quelqu'un.
— Par ici !… Barrez-lui le passage ! Deux de l'autre côté, pour qu'il ne puisse pas s'échapper… Il est sur le toit à présent. Suivez-le ! Et, effectivement, en un rien de temps, les toitures des wagons se mirent à trembler sous les pas lourds précipités des assaillants qui se poursuivaient.C'était sans aucun doute l'ami que j'avais surpris, et qui, se voyant encerclé, se réfugiait dans la partie la plus haute du train. Moi, je me tenais à une fenêtre donnant sur la partie opposée au quai, et c'est ainsi que je vis un homme qui sauta immédiatement du toit du wagon avec la surprenante légèreté que procure le danger. Il tomba la tête la première dans un champ, marcha à quatre pattes quelques instants, comme si la violence du coup ne lui permettait pas de se relever, et, finalement, il s'enfuit à toutes jambes, la tache blanche de son pantalon s'évanouissant dans l'obscurité.